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Un sommet de la zone Euro pour faire face à la crise des dettes

D'intenses tractations étaient en cours ce jeudi pour boucler un deuxième plan d'aide à Athènes, après celui de mai 2010, alors que l'agence Fitch a dégradé mercredi la note de la Grèce de trois crans, en raison notamment de la cacophonie au sein des pays membres. 

Déjà reporté, le sommet extraordinaire de la zone euro pour circonscrire la crise de la dette se profile pour les prochains jours, lundi peut-être ou la semaine prochaine «de façon pratiquement certaine», selon le président de l'UE.

Toutefois, l'Allemagne n'est toujours pas convaincue de la tenue de cette réunion, qu'elle juge pour l'instant prématurée, contrairement à la France. En Italie, un des pays menacés par un risque de contagion, le Sénat a voté des mesures d'austérité renforcées. Dans ce contexte, les marchés européens se sont repliés.

Des tractations en cours. Le chef du gouvernement belge Yves Leterme a évoqué devant le parlement à Bruxelles «une décision (sur la Grèce, ndlr) dans les prochains jours lors des réunions des chefs d'Etat et de gouvernement». Autre signe de la montée en puissance des négociations : au même moment, les créanciers privés de la Grèce étaient réunis à Rome avec des responsables européens pour tenter d'avancer sur leur participation au nouveau plan de soutien à Athènes. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a évoqué «les prochains jours» comme «particulièrement cruciaux» pour l'avenir de son pays et de la zone euro.

Merkel souhaite la participation des banques. Du Nigeria, où elle est en visite d'Etat, la chancelière allemande Angela Merkel, à l'origine du report de la réunion prévue ce vendredi, a jugé ce sommet prématuré. Selon elle, il faut au préalable que toutes les parties jettent les bases d'un accord concret. Suivie par la Finlande et les Pays-Bas, l'Allemagne demande aux banques privés qui ont prêté de l'argent à la Grèce sans discernement de prendre leur part de responsabilité et de financement dans ce deuxième plan d'aide. Elle en fait jusqu'ici une condition, alors que de nombreux autres pays redoutent qu'elle ne provoque une aggravation de la crise de la dette.

La participation du privé «difficile à concrétiser». Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, a estimé ce jeudi que la participation du secteur privé «était difficile à concrétiser». Or, la Banque centrale européenne (BCE), la France ainsi que tous les pays en difficulté de la zone euro, redoutent qu'une prise de décision tardive n'alimente la contagion. Le ministre a cependant assuré que «dans les prochaines heures, dans les prochains jours, nous allons nous astreindre à l'élaboration d'un véritable programme pour la Grèce (...) nous sommes en train de finaliser cet exercice».

Une aide peut-être supérieure à 100 milliards d'euros. Didier Reynders a parlé «d'un montant substantiel» de prêts pour le deuxième plan d'aide à la Grèce, «peut-être supérieur, peut-être inférieur à 100 milliards d'euros» et «venant du FMI et des pays européens, principalement de la zone euro». Mercredi, un rapport du Fonds estimait que l'aide européenne devait s'élever à 71 milliards d'euros. L'instance désormais dirigée par Christine Lagarde n'envisage pas de une aide supérieure à 30 milliards d'euros, et table sur la participation d'investisseurs privés à l'instar de l'Allemagne.

D'autres Etats européens veulent participer au sommet. L'idée d'un sommet des seuls pays de l'Union monétaire suscite par ailleurs quelques frictions avec les Etats de l'Union européenne qui n'en font pas partie, mais s'estiment directement concernés par les répercussions de la crise de la dette. Plusieurs d'entre eux insistent pour être conviés au conclave s'il se confirme, selon un diplomate.

A Rome, des mesures d'austérité
. Le Sénat italien a adopté jeudi un plan d'austérité renforcé, qui doit encore être définitivement approuvé vendredi par les députés. Depuis la fin de la semaine dernière, la troisième puissance économique européenne est la cible par les marchés, en raison de son énorme dette publique de 1 900 milliards d'euros, soit 120% du PIB, qui y fait bondir le coût de l'emprunt. Ce plan doit amener le pays à un quasi-équilibre budgétaire en 2014 et réduire sa dette à environ 112% du PIB, selon les prévisions du gouvernement. Parmi les mesures adoptées : le lancement d'un plan de privatisations en 2013, l'introduction d'un ticket modérateur, le gel des salaires et des embauches des fonctionnaires, et une sévère réduction des dotations des collectivités locales.

Au Portugal, une récession plus grave que prévue. Le Produit intérieur brut (PIB) du Portugal devrait se contracter de 2,3% cette année puis de 1,7% en 2012, alors que l'UE et le FMI tablaient sur une récession de 2,2% en 2011 et de 1,8% l'année prochaine, a annoncé jeudi le ministre des Finances Vitor Gaspar. «La reprise économique n'aura lieu qu'en 2013», a-t-il ajouté. Le taux de chômage devrait atteindre les 12,5% en 2011 et 13,2% en 2012.

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